AVS 21 : la lutte continue

Les retraites des femmes – AVS et 2e pilier – sont déjà inférieures d’un tiers à celle des hommes. Est-il juste de les dégrader encore davantage sous prétexte d’économies ? C’est scandaleux sur un plan éthique et … injustifié sur un plan financier !

Les partisans d’AVS 21 défendent leur projet sur la base des prévisions de l’Office fédéral des assurances sociales. Celles-ci se sont régulièrement  révélées trop pessimistes ces dernières années.

Gilles d’Andrès, un journaliste spécialisé dans ce domaine, affirme dans un article du  numéro de septembre de Bon à Savoirque vous pouvez télécharger ici, avec l’autorisation du magazine : Sauver l’AVS ? Elle n’en a pas besoin !

Voir aussi le Billet de Pierre Farron, paru dans 24 heures le 6 septembre 

et celui de Roland Campiche, paru dans Le Temps le 29 août

Initiative pour des soins infirmiers forts

Un résultat magnifique en votation … qui reste à concrétiser ! Pour cela, il faudra maintenir une forte pression sur les Chambres fédérales. Notre association a soutenu cette importante initiative et continuera à lutter pour sa pleine application.

Voir ici le dossier préparé par Marianne Schmid dans notre dernier Bulletin.

Plus de 2 000 infirmières abandonnent la profession chaque année et la Suisse ne forme même pas la moitié du personnel infirmier dont elle a besoin ! D’ici 2030, 65 000 soignants supplémentaires seront nécessaires.

Il est urgent de prendre des mesures pour soutenir le travail du personnel infirmier sans constamment prétendre que cela coûte trop cher !

Accord de libre-échange avec l’Indonésie

7 mars 2021 : l’accord est accepté à 51, 6% seulement ! Dans le canton de Vaud :  65, 87% de NON !

Le résultat obtenu est magnifique ! Il faut continuer avec l’accord en préparation avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay).

Le libre-échange est un modèle du passé, développé après la 2e guerre mondiale.  Il détruit les règles qui protègent les personnes au travail, notamment les agriculteurs. Il favorise un développement effréné des transports de marchandises préjudicable à l’environnement. Aujourd’hui, il faut passer au juste échange (Willy Cretegny) pour lutter contre la dégradation sociale et protéger le climat.

Résumé de notre campagne

Un accord trompeur : voir notre synthèse.

Faciliter l’importation de l’huile de palme plutôt que de favoriser les huiles  de colza et de tournesol locales dégrade la situation de nos producteurs. Lire le témoignage d’ André Muller, paysan, producteur de colza.

La forêt indonésienne est aujourd’hui encore plus menacée que celle d’Amazonie.  Entre 2000 et 2012, elle a perdu l’équivalent du territoire de la République d’Irlande ! Depuis, les destructions continuent pour permettre à l’agrobusiness d’augmenter encore la production d’huile de palme.

L’huile de palme   » durable  » est un mythe : les labels sont attribués sans contrôles indépendants, dans un pays où la corruption règne.

Les enjeux écologiques et sociaux :

  • protéger nos agriculteurs en maintenant les droits de douane actuels
  • et ceux d’Indonésie, victimes de l’agro-business qui contrôle l’huile de palme
  • lutter contre les déforestations et limiter les transports maritimes.

Multinationales responsables

Le résultat de la votation est une déception mais la coalition des 130 organisations a créé une mobilisation citoyenne sans précédent en Suisse ! Celle-ci est porteuse d’avenir. Nous continuerons à exiger, sans relâche, le respect des droits humains et de l’environnement par nos entreprises dans le monde. 💥💥💥

Découvrir l’inititive et ses aspects novateurs

Le remarquable documentaire (38′): ” Multinationales : l’enquête

Imposer un respect minimal des droits humains et des règles internationales qui concernent l’environnement : une évidence ! Les multinationales, quant à elles,  comme le relève Le Temps, utilisent des méthodes bien plus dures pour régler leurs différents avec les Etats !

” Et l’éthique, bordel ? “  Dans un langage direct, Jean-François Habermacher, théologien réformé, recentre le débat.


 

Multinationales responsables et les Eglises

Pistes pour des homélies et prédications :

Une responsabilité économique : Marc 2,13-17

Romains 13 et les multinationales responsables

Voir aussi les propositions du site  Eglises pour multinationales responsables

Avec 130 organisations – dont les Eglises catholique et réformée de Suisse – nous avons soutenu cette importante initiative qui cherchait à mettre un terme aux violations des droits humains et aux atteintes à l’environnement commises par des multinationales domiciliées en Suisse.

Plus d’informations ici

 

 

Pétition Papyrus Vaud

Régulariser des personnes sans papiers, dans le cadre légal actuel, selon des critères clairement définis : cette démarche du canton de Genève devrait permettre à environ 3500 personnes d’être régularisées.

Avec les Eglises catholique et réformée vaudoises et plus de 30 organisations, notre association vous invite à soutenir une démarche semblable dans notre canton en signant et en faisant signer cette pétition.

On peut signer cette pétition en ligne ou télécharger la version papier.

9’000-15’000 personnes sans-papiers vivent dans le canton de Vaud, souvent depuis de nombreuses années, avec des enfants scolarisés et des jeunes en formation. La plupart sont employées dans l’économie domestique, dans l’hôtellerie-restauration, l’agriculture et la construction, répondant à la demande des employeurs : elles contribuent au bon fonctionnement de l’économie.

Nombre d’entre elles sont bien intégrées professionnellement et socialement. Elles sont autonomes financièrement et cotisent aux assurances sociales, sans pour autant bénéficier des protections auxquelles elles devraient avoir droit.

A l’heure actuelle, il est toujours très difficile d’obtenir la régularisation de ces personnes, même après de nombreuses années : seules 59 régularisations ont été obtenues en 2018 pour tout le canton de Vaud.

La régularisation de personnes et de familles intégrées, qui travaillent, correspond aujourd’hui à une exigence de justice ainsi qu’à un devoir de protection des personnes en situation irrégulière particulièrement exposées à toutes formes d’abus.

L’Etat trouverait aussi son compte dans l’assainissement des secteurs économiques concernés par la lutte contre la sous-enchère salariale et le travail au noir.