L’intelligence artificielle avec un spécialiste

mercredi 27 mai 2026 à 19h, après notre AG annuelle, nous entendrons un exposé sur ce thème, suivi d’une discussion, de Claude Petitpierre, professeur honoraire à l’EPFL. A ne pas manquer !

Lieu : Espace Martin Luther King (sous l’église de St-Laurent) à Lausanne.


Journée d’automne de la Plateforme Christianisme Solidaire

Samedi 21 novembre à Chavannes-près-Renens avec

  • Thierry Collaud, médecin et professeur émérite d’éthique sociale chrétienne à la Faculté de théologie de Fribourg
  • Gilles Descloux, psycho-sociologue qui travaille avec des apprentis, auteur du livre «Foi de militant-e-s ! Itinéraires de militant-e-s d’origine chrétienne dans les années 68 en Suisse romande». Academic Press Fribourg.     

Un outil pour favoriser le dialogue

Le dépliant « Pas d’accord ? Parlons-en ! »  est issu des réflexions d’un groupe de travail bénévole constitué à la suite de la journée organisée par la Plateforme Christianisme Solidaire sur le thème de la polarisation des opinions, qui s’est tenue le 21 septembre 2024 à Chavannes-près-Renens (VD). Conçu en concertation avec des professionnels, notamment le CENAC, cet outil propos quelques pistes concrètes pour faciliter le dialogue, aussi bien entre individus qu’au sein de groupes confrontés à des divergences marquées. Des ressources complémentaires (lectures et contacts utiles) viennent compléter le document. Nous espérons qu’il contribuera, même modestement, à préserver ou à renouer des échanges sereins, y compris autour de sujets sensibles ou clivants.

Pasteurs en voie de disparition

Comme pasteur, j’ai l’impression de faire partie d’une espèce en voie de disparition. Ceci me rend triste mais ne me semble pas trop grave pour moi : la mort fait partie de la vie. C’est bien plus grave pour l’Eglise qui se voit peu à peu privée d’un service essentiel – l’annonce de la Parole – central pour pouvoir exercer sa mission. La disparition progressive du ministère pastoral est due à plusieurs causes. On cite souvent le manque de reconnaissance par l’Eglise de notre formation théologique et le contexte socio-culturel difficile dans lequel s’effectue le travail des ministres. On accorde moins d’attention à la perte d’intérêt des pasteurs eux-mêmes, femmes et hommes, pour le coeur de leur métier. Celle-ci apparaît dans leur désintérêt pour la formation continue en matière biblique. Un exemple : en novembre 2015, peu après la parution du 2e tome de son commentaire sur les Actes des apôtres (un événement mondial !), Daniel Marguerat a animé trois rencontres sur le livre des Actes à Crêt-Bérard. Sur les 25 personnes présentes, j’étais le seul et unique pasteur en activité ! Les autres participants : quelques collègues retraités et surtout des laïcs. Quand je rencontrais des collègues en activité et que je leur disait mon étonnement par rapport à leur absence, la réponse tombait, toujours la même :  » pas le temps ! pas le temps !  » Manifestement, le dieu chronos s’était imposé … Même chose pour plusieurs rencontres ces toutes dernières années (notamment aux Terreaux) avec une partie biblique d’un intérêt exceptionnel, animées pas François Vouga ou Daniel Marguerat. A Crêt- Bérard, Alain Monnard m’a dit qu’il ne voit presque jamais de pasteurs dans les rencontres bibliques.

L’annonce de la Parole de Dieu, dont la mise en oeuvre implique bien sûr plusieurs disciplines, devrait occuper une place centrale dans le ministère pastoral. Aujourd’hui, cette place a été reléguée au second plan. Michel Kocher, qui connaît la Suisse romande mieux que personne, nous a dit, lors de ses adieux aux Terreaux qu’il a vu un très grand nombre de lieux, dans nos Eglises réformées, où les canapés et le style des chant reçoivent beaucoup d’attention alors que la prédication se limite trop souvent à une simple paraphrase d’un récit biblique. On en arrive alors à une situation où le sel a en grande partie perdu sa saveur.

Il y aurait bien d’autres choses à dire, notamment sur le ministère diaconal, mais je m’arrête ici, pour ne pas devenir trop long.
J’en ai dit davantage dans mon livre  » Dis, pourquoi tu travailles ? » (pp. 67-77).

Ecrit le 1er mai 2024

Résister au flot de mensonges

Comment résister à la désinformation qui nous envahit ?

Journée de réflexion et de partage samedi 18 octobre de 9h30 à 16h

au Centre paroissial de Chavannes-près-Renens ch. des Glycines 3, à 5 min au Sud de la gare de Renens.

Acquérir des outils, trouver des pistes de résistance et réfléchir à cette question de fond posée à nos démocraties

                  avec Camille Andres, journaliste, directrice du Prix Farel

                  et      Cédric Némitz, pasteur, ancien conseiller municipal à Bienne.

Organisation : Plateforme Christianisme Solidaire

Vous pouvez télécharger ici un compte-rendu de la journée préparé par Jean-Pierre Thévenaz.

Résister au flot de mensonges

Une magnifique journée de réflexion et de partage, le 18 octobre dernier, avec deux invités. Vous en trouvez ici un résumé, préparé par Jean-Pierre Thévenaz .

Un peu partout la désinformation gagne du terrain, d’où une question de fond pour nos démocraties : 

  • comment résister aux flots de mensonges qui nous envahissent ?

Graffiti de Banksy sur un mur à Londres :
 » Je ne crois pas au réchauffement climatique « 

Personnes invitées

Camille Andres, journaliste, directrice du Prix Farel (festival de documentaires éthiques, spirituels, religieux à Neuchâtel), membre du groupe suisse de Reporters sans frontières. Elle travaille avec des youtubeurs pour une information de qualité.

Cédric Némitz, pasteur et journaliste, ancien conseiller municipal à Bienne, qui connait bien les médias. Il dégage des pistes de réflexion spirituelle et de résistances.

 

Proche-Orient – le silence des Eglises

Nos démarches auprès des Eglises en novembre 2024

Chaque jour des nouvelles désastreuses nous viennent du Proche Orient. Le Conseil fédéral donne l’impression de soutenir le gouvernement de Netanyahou plutôt que de travailler à la mise sur pied de négociations de paix, selon la tradition de notre pays, dépositaire des Conventions de Genève.
De plus, nos autorités tergiversent au sujet de  la contribution de la Suisse à l’UNRWA, après l’avoir déjà fortement diminuée. Cette agence de l’ONU est le plus important acteur humanitaire à Gaza.

Pendant ce temps, nos Eglises se taisent. Une prise de parole de leur part permettrait pourtant aux victimes de voir leur dignité reconnue et donnerait une impulsion en faveur de la paix. Elle serait cohérente avec nos convictions chrétiennes.
Lucette Woungli-Massaga et Hélène Küng, pasteures, nous ont proposé un projet de lettre pour les interpeller : voir ici notre lettre à l’Eglise évangélique de Suisse et à la Conférence des évêques de Suisse.

La Conférence des évêques de Suisse nous a ensuite envoyé une lettre dont nous avons apprécié la clarté.

En revanche, le Conseil de l’EERS – Eglise évangélique réformée de Suisse ne nous a répondu, de manière très décevante. Vous trouverez ici la lettre que nous avons envoyée en retour à ce Conseil. Nous y relevons l’absence d’engagement concret de l’EERS alors que les Chambres fédérales ont interrompu le soutien de la Suisse à l’UNWRA avant, peut-être, de le supprimer.

Ceci est grave : l’UNWRA, une agence de l’ONU, est la seule entité présente en effectif suffisant à Gaza pour apporter une aide substantielle aux victimes de la guerre. Nous vous avons alors invité à signer une pétition adressée au Conseil de Etats demandant le maintient de cette aide.